Mieux différencier le rôle de l’orthopédagogue, de l’orthophoniste et du neuropsychologue

Définir des objectifs réalistes à atteindre et des interventions efficaces à implanter pour faire progresser l’apprenant et pour lui faire vivre des réussites scolaires, et ce, en recueillant, par divers moyens, des informations qui déterminent ses besoins et ses forces spécifiques. 

Psst! Cette évaluation ne permet pas de confirmer la présence d’un trouble d’apprentissage. Néanmoins, lorsque nécessaire, l’orthopédagogue peut recommander une évaluation diagnostique effectuée par des professionnels, tels que l’orthophoniste et le neuropsychologue.

Intervenir en classe, en petits groupes ou en séances individuelles afin de soutenir l’apprenant dans la réalisation de ses objectifs prédéfinis et/ou de rééduquer ses apprentissages (p. ex. : enseignement explicite des stratégies de lecture, de rédaction et de résolution de problèmes).

Prévenir l’exacerbation ou le développement des difficultés en dépistant les apprenants ayant des difficultés ou à risque à partir du préscolaire et en animant des activités préventives liées à la lecture et à l’écriture.

• Évaluer les habiletés communicationnelles, les apprentissages et la déglutition de l’élève afin de déterminer si celui-ci présente ou non : 

  • un/des troubles communicationnels et/ou d’apprentissage (p. ex. : dyslexie-dysorthographie et trouble développemental du langage); 

  • un trouble de la déglutition (p. ex. : dysphagie). 

• Donner des recommandations, particulièrement concernant d’autres évaluations envisageables, des suivis professionnels et des interventions à privilégier à l’école et à la maison.

• Développer et rééduquer la ou les habiletés communicationnelles atteintes de l’élève et/ou ses apprentissages. 

• Corriger les problèmes de déglutition de l’élève (intervention plus rare en milieu scolaire). 

Le but de l’intervention est d’offrir des stratégies à l’apprenant pour l’amener à mieux s’intégrer dans son environnement de vie et à être plus autonome.

• Prévenir l’exacerbation ou le développement des difficultés : 

  • en dépistant les élèves ayant des difficultés et à risque à partir du préscolaire;

  • en maintenant les habiletés communicationnelles et les apprentissages des élèves;

  • en animant des activités préventives en lecture, en écriture et liées au langage oral.

Psst! Ce rôle préventif présente de fortes similitudes avec celui de l’orthopédagogue.

• Soutenir les élèves en francisation (au besoin).

• Évaluer le fonctionnement cognitif de l’élève afin de conclure si celui-ci présente ou non un ou plusieurs troubles neuropsychologiques (p. ex. : un trouble d’apprentissage, un trouble développemental du langage, un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité et un trouble d’opposition/provocation).

Psst! Le neuropsychologue et l’orthophoniste évaluent le langage. Cependant, c’est l’orthophoniste qui est l’expert de ce domaine. Ainsi, certains neuropsychologues vont formuler l’hypothèse d’un trouble langagier et solliciter l’orthophoniste pour confirmer cette conclusion avec une évaluation supplémentaire. Finalement, le choix du professionnel chargé d’évaluer l’élève est basé sur les informations que l’on souhaite faire ressortir de son profil afin d’avoir une meilleure compréhension de ses difficultés observées. 

• Donner des recommandations (tout comme l’orthophoniste).

• Améliorer le quotidien de l’apprenant en lui proposant des exercices et des stratégies pour renforcer ses fonctions cognitives affectées, et ce, en les développant, en les rééduquant et/ou en les compensant.

• Aider psychologiquement l’apprenant vivant une période de changements et des difficultés émotionnelles. 

Psst! À la suite d’un diagnostic d’un trouble d’apprentissage ou d’un trouble communicationnel, le neuropsychologue recommande souvent un suivi par un orthophoniste et/ou un orthopédagogue.