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Enseigner auprès des élèves ayant un trouble du langage

Primaire

Mieux comprendre les difficultés langagières pour mieux intervenir

 

Le trouble du langage correspond à des difficultés langagières persistantes suffisamment importantes pour occasionner des impacts sur les apprentissages, l’estime de soi, la réussite éducative et professionnelle, et les relations sociales.



Parmi les troubles du langage, on répertorie le trouble du langage associé à un diagnostic médical et le trouble développemental du langage (TDL, anciennement appelé «dysphasie» ou «trouble primaire du langage»).


Les troubles du langage peuvent être reconnus dès l’âge préscolaire. Plusieurs critères permettent d’en prédire la persistance :


• la sévérité de l’atteinte ;
• le fait que plusieurs composantes du langage soient touchées ;
• l’existence de plusieurs autres facteurs de risque, tels qu’être un garçon, avoir des antécédents familiaux et des problèmes prénataux ou périnataux par exemple.

Une conclusion de TDL est généralement posée par un orthophoniste ou un neuropsychologue. Dans le cas d’un trouble du langage associé à un diagnostic médical, il faut l’avis conjoint d’un autre professionnel de la santé. Au préalable, ces spécialistes font une analyse approfondie du profil de l’enfant et des données recueillies dans le questionnaire complété avec les parents.

Un TDL est un trouble permanent et même si certaines difficultés s'atténuent avec le temps et l'intervention, d'autres manifestations vont perdurer tout au long de la vie. 

Le saviez-vous ?

Le langage ne renvoie pas simplement au fait de « bien parler ». Les habiletés langagières incluent la capacité à comprendre et à s’exprimer de façon à se faire comprendre, autant à l’oral qu’à l’écrit. La phonologie (production des sons), la morphosyntaxe (construction des phrases), la sémantique (construction du sens), le vocabulaire, l’accès lexical, le discours et la mémoire verbale sont autant de sphères importantes pour une communication efficace.

Au Québec, 10 % de la population présente un trouble du langage. 70 000 enfants en seraient affectés.

« À cette nouvelle année scolaire qui commence! »

– À cette nouvelle année scolaire qui commence ! dis-je en levant mon verre.
Mes deux amis cognent leur verre sur le mien. Tous les 15 jours, deux amis enseignants et moi-même partageons un repas, histoire de parler de notre travail, de nos élèves, de nos stratégies, de nos bons et de nos mauvais coups.
Sean enseigne l’anglais en 2e secondaire. Christine est au 3e cycle du primaire. Et moi, Kalia, j’enseigne au 1er cycle du primaire.
– Encore une année à se casser la tête à trouver des moyens de motiver les élèves, soupire Christine.

– Si c’était juste ça, maintenant, certains élèves résistent, contestent les connaissances des enseignants, renchérit Sean.
– Moi, ce qui m’épuise, c’est le manque de ressources. Je me sens parfois abandonnée ! Je me casse la tête à trouver des activités motivantes, mais j’ai pas les livres qu’il me faut. Encore cette semaine, j’ai dû payer de ma poche les livres dont mes élèves vont avoir besoin.
– Au moins, quand ils vont arriver dans ma classe, ils vont savoir lire… blague Christine.

Une course à obstacles

Un enfant qui présente un trouble du langage a souvent des difficultés à socialiser, à interagir avec ses pairs, à se faire comprendre par son entourage, à suivre les consignes, à utiliser un vocabulaire riche et précis, à raconter et à tenir une conversation. L’enfant a souvent besoin qu’on répète et qu’on simplifie les explications et les consignes. Bien sûr, l’estime de soi et la confiance en soi s’en trouvent affectées.

 

À l’adolescence, même si les difficultés deviennent souvent plus subtiles, plusieurs embûches peuvent survenir. Le jeune peut éprouver des difficultés à se concentrer et à accomplir les tâches de la vie quotidienne, avoir un faible rendement scolaire, etc. Les exigences en matière de langage oral et écrit augmentent. D’ailleurs, les difficultés touchant le langage oral ont aussi des répercussions en lecture et en écriture.

 

Ainsi, à l’école, des adaptations sont requises pour favoriser les apprentissages.
Certains problèmes de comportement, attribués à tort à de la mauvaise volonté, à un manque d’effort ou à de l’opposition, s’expliquent parfois par un trouble du langage.

 

Vous trouverez ici des outils pour mieux soutenir vos élèves en difficulté, qu’on ait reconnu ou non, chez eux, un trouble du langage. Mieux comprendre permet de mieux s’y prendre!

 

Oui, mais…

Peut-être pensez-vous que malgré votre bonne volonté et vos efforts, vous ne pourrez pas aider vos élèves de manière concrète, faute de ressources dans votre milieu et de formation continue? L’orthophoniste n’est présente à votre école que quelques heures par semaine et elle est déjà débordée, tout comme vous? Vos conditions de travail exigeantes et la lourdeur grandissante de vos tâches prennent déjà toute votre énergie? Vous ne voyez pas comment vous pourriez en faire plus pour le jeune dans votre classe qui présente un trouble du langage? De plus, il est déjà suivi en orthophonie au privé… Comment pourriez-vous vous impliquer davantage pour favoriser ses apprentissages scolaires?

 

Vos appréhensions sont tout à fait normales! Sachez que vous n’êtes pas seuls. Vous êtes au bon endroit pour bénéficier de l’accompagnement de l’équipe de l’Institut des troubles d’apprentissage et mieux faire face à vos défis.

 

Notre mission? Assurer l’égalité des chances des personnes qui vivent avec un trouble d’apprentissage et leur permettre de développer leur plein potentiel au sein de notre société. Nos spécialistes viennent en aide aux apprenants de tous âges qui vivent avec un trouble ou une difficulté d’apprentissage, à leurs proches ainsi qu’aux intervenants qui gravitent autour d’eux.

 

Notre équipe vous propose une mine d’informations et d’astuces validées scientifiquement. Ces informations vous sont présentées sous forme de capsules vidéo, de fiches conseils, de soutien par clavardage, de conférences, de webinaires, d’articles, etc. Et tous nos conseils sont basés sur les données issues de la science.

 

Même s’il n’y a pas de remède miracle ou de recette universelle, chaque enseignant peut trouver des stratégies gagnantes selon son contexte, ses valeurs et le profil de l’élève aux prises avec un trouble du langage. Considérez que les embûches d’aujourd’hui peuvent devenir les forces de demain. Et surtout que mieux comprendre permet de mieux s’y prendre.

« La discussion avec mes amis profs se poursuit »

La discussion avec mes amis profs se poursuit et nous en venons à discuter de quelques élèves en particulier.

– Cette année, j’ai un jeune, Zachary, qui me semble plus lent que les autres. Il n’est pas en échec, au contraire, mais je dois souvent répéter mes consignes pour qu’il finisse ses tâches, dis-je, sirotant mon verre.
– Comme je te connais, tu vas réussir à le motiver, Kalia! me répond Christine.
– Oui, mais parfois je peux quand même lire du découragement sur son visage.

– J’ai connu une élève qui, elle aussi, avait des résultats scolaires corrects jusqu’à son entrée au secondaire, intervient Sean. Meredith s’en sortait bien en grammaire et en vocabulaire, tant que ça restait simple. Mais pour les exposés oraux et les compositions écrites, c’était vraiment compliqué pour elle. Elle passait tout juste.
– Tu as prévenu ses parents ? demandé-je.
– Bien sûr. Ils sont actuellement en train de chercher de l’aide professionnelle, répond Sean.
– Une chose est sûre, intervient Christine, c’est pas toujours évident de trouver de l’aide en orthophonie ou en orthopédagogie quand l’élève n’est pas en échec scolaire.
– Effectivement ! Les services scolaires ne fournissent pas à la tâche. J’aimerais pourtant qu’on puisse prévenir plutôt que guérir ! soupire Sean.
– L’école privilégie les cas plus sévères, c’est normal ! nuance Christine. Pourtant, si on pouvait agir plus tôt, on en aiderait certainement plus à réussir.
– En tout cas, en attendant, je vais continuer à répéter, continuer à répéter, continuer à répéter, continuer à répéter…
Sean et Christine éclatent de rire.

Mes alliés!

 

Les enseignants comme Kalia, Sean et Christine ne sont pas seuls. Ils peuvent compter sur le soutien de nombreux alliés.

 

• Professionnels

Une conclusion de TDL peut être posée par un orthophoniste, un psychologue ou un médecin. Dans le cas d’un trouble du langage associé à un diagnostic médical, il faut l’avis conjoint d’un autre professionnel de la santé.

 

L’orthopédagogue accompagnera l’élève dans son cheminement scolaire. Il l’aidera à mieux s’organiser et à mieux se concentrer en abordant des stratégies d’apprentissage.

 

• Parents

Les parents peuvent vous fournir de précieuses informations quant aux forces et aux défis de votre élève. Ils pourraient notamment vous parler d’une situation particulière que vit la famille qui peut expliquer les observations en classe (par exemple un deuil ou un déménagement) ou du fonctionnement de l’enfant à la maison. La communication entre l’enseignant, les parents et les différents professionnels est primordiale pour arrimer les stratégies utilisées à l’école ou à la garderie ET à la maison.

Mon plan de match

 

Pour aider votre élève qui vit des difficultés scolaires, nous vous proposons d’abord de préciser vos inquiétudes. Il convient de vérifier si les difficultés observées sont liées à un trouble du langage. Le cas échéant, vous pourrez orienter l’enfant en orthophonie. Ci-dessous, vous trouverez une grille d’observation de l’élève qui vous permettra de vérifier rapidement s’il présente des difficultés significatives. Les manifestations d’un trouble du langage ne sont pas toujours évidentes : elles prennent parfois des formes subtiles ! Il est primordial de reconnaître la difficulté de l’élève avant de pouvoir l’aider.

 

Une fois que vous aurez confirmé la pertinence de diriger votre élève vers un ou une orthophoniste, nous vous expliquerons comment vous pouvez l’accompagner. Nous vous aiderons à mettre en place des adaptations pédagogiques pour les élèves chez qui des difficultés langagières ont été notées, ou qui ont été reconnus comme ayant un trouble du langage.

 

→ Consultez le guide pratique [PDF]

« Je retrouve mes amis dans notre café habituel »

 

Deux semaines plus tard, je retrouve mes amis dans notre café habituel.

– Alors, Kalia, comment ça va avec ton élève Zachary ? me demande Christine lorsque nous entamons notre repas.
– Je suis sûre qu’il y a anguille sous roche ! dis-je entre deux bouchées. Je me demande s’il est dans la lune, s’il est préoccupé ou si vraiment, il ne comprend pas ce que je lui dis…
– Tu as utilisé un support visuel au tableau ? me demande Sean.
– Oui et même des gestes… mais je ne suis pas sûre que c’est suffisant.

– Et l’orthophoniste de l’école en pense quoi ? me relance Christine.
– Elle n’est présente que deux jours par semaine, et sa liste d’attente est longue.
– Parle-lui-en, Kalia ! Même si elle ne peut pas l’évaluer, elle aura sûrement des pistes à te proposer ! suggère Sean.
– Tu as raison ! Dès demain, j’irai la voir pendant la récréation.

Grille d'observation de l'élève

Pour trouver le chemin vers votre destination, il est nécessaire de savoir d’où vous partez. À cette fin, l’Institut des troubles d’apprentissage vous a concocté une grille d’observation dans laquelle vous pourrez noter les comportements de votre élève. Nous vous suggérons d’observer votre élève attentivement pendant trois ou quatre jours afin d’avoir un portrait juste de la situation. Voilà qui vous permettra d’intervenir plus efficacement.

 

Voici quelques signes de difficultés de langage à surveiller :

 

La présence d’une ou de plusieurs de ces difficultés est suffisante pour diriger l’élève en orthophonie.

Parce que chaque effort compte…

Si un suivi orthophonique est recommandé à la suite de l’évaluation, l’implication de l’enseignant ou de l’enseignante et des parents sera des plus importantes, voire essentielle au succès de la thérapie. Même en dehors des séances d’orthophonie, chacun peut faire une différence. C’est un travail d’équipe!

 

En tant qu’enseignant, vous avez un rôle essentiel à jouer dans le cheminement de votre élève. Renseignez-vous sur ce qui se passe dans sa vie familiale. Maintenez une communication ouverte avec ses parents. Restez aussi en contact avec les autres intervenants de l’équipe scolaire. Sachez tirer profit de l’expertise des spécialistes qui vous entourent lorsque vous en avez besoin.

 

Sans un soutien en orthophonie planifié et spécifique aux besoins de l’enfant, il y a peu de chances que les habiletés langagières de votre élève s’améliorent.

« C’est aujourd’hui que je dois voir l’orthophoniste de l’école »

C’est aujourd’hui que je dois voir Ingrid, l’orthophoniste de l’école, pendant la première récréation du matin.
Au moment où la cloche sonne, je donne quelques consignes de dernière minute à mes élèves.

– Avant de sortir, tu ranges ton duo-tang bleu et ton livre de la bibliothèque. Tu me remets aussi ton devoir d’hier.
Du coin de l’œil, j’observe Zachary. Il s’est levé dès que la cloche a sonné, prêt à filer vers son casier.
– Attends, Zachary ! J’ai dit de ranger ton duo-tang bleu et ton livre de la bibliothèque. Et tu déposes ton devoir sur le coin de mon bureau.

Je vois passer une lueur de panique dans les yeux de Zachary. Puis, il regarde ses camarades de classe pour les imiter. Il range son cahier et glisse ses crayons dans sa boîte.
– Madame Kalia, je vais porter mon livre à la bibliothèque ? demande-t-il.
– Non, tu le ranges avec ton cahier. Par contre, tu me remets ton devoir d’hier. Je pointe alors le duo-tang bleu sur le coin de son pupitre.
– Ah, ok !
Zachary a enfin compris. Il ouvre le duo-tang bleu et en sort une feuille qu’il me tend. Puis, en sautillant, il rejoint ses amis.

12 adaptations pédagogiques pour les élèves ayant un trouble du langage

 

Grâce à des stratégies simples, il est possible de favoriser la compréhension d’un élève qui présente un trouble du langage. Vous constaterez probablement que vous mettez déjà en pratique certaines des 12 adaptations suivantes.

 

– Assurez-vous d’avoir obtenu le contact visuel de l’élève avant de lui poser une question ou de lui adresser une consigne.

– Adaptez son environnement de travail de manière à éliminer les distracteurs (par exemple, assoyez l’élève à l’avant de la classe, loin de la fenêtre ou de la porte de la classe).

– Parlez plus lentement, tout en gardant un débit naturel.

– Privilégiez les consignes courtes avec des mots simples et concrets.

– Mettez l’accent sur les mots importants ou les mots nouveaux dans votre consigne ou votre question (dites ces mots plus fort, plus lentement). Cela aide l’élève à diriger son attention sur la nouvelle information ou l’information importante.

– Donnez une seule consigne à la fois et donnez les consignes selon l’ordre dans lequel elles doivent être exécutées, en évitant les formulations « avant de… » ou « … après avoir ». Attendez qu’une étape soit complétée avant de donner une nouvelle consigne.

Réalité partagée

C’est à l’école secondaire qu’on diagnostique enfin un trouble du langage chez Frédéric. Il s’était bien rendu compte que pour arriver aux mêmes résultats que les autres élèves, il devait travailler beaucoup plus. Les mesures d’adaptation et le soutien de l’orthopédagogue lui ont permis de développer des stratégies et des outils. Ainsi, non seulement il a été en mesure de terminer ses études secondaires et collégiales, mais il a été accepté à HEC Montréal. Il est maintenant directeur des opérations à l’Institut des troubles d’apprentissage.

« D’anecdotes en astuces… »

D’anecdotes en astuces, mon échange avec l’orthophoniste a été très productif.
Ingrid m’a expliqué plusieurs stratégies pour aider Zachary.

– Wow, c’est quand même assez simple à mettre en pratique ! dis-je, tout étonnée.
– Tu dois simplement te rappeler de ne pas retomber dans tes anciens réflexes, pour que ton enseignement ne soit pas trop lourd ! me répond Ingrid.
– Oui, une consigne à la fois ! C’est ce que je vais mettre en pratique.
– Et insiste sur les mots importants, me rappelle Ingrid.

Le lendemain, en classe, je me hâte de déplacer le pupitre de Zachary. Au centre de la classe, loin de la fenêtre, il succombera moins aux distractions. Et je pourrai avoir un contact visuel avec lui.
Mon cours peut commencer.

– Zachary, ce matin, c’est à ton tour de distribuer les berlingots de lait ! J’insiste sur le mot.
Il me regarde avec ses grands yeux étonnés. Je pointe la caisse.
– Tu donnes le lait aux amis… As-tu bien compris ?
– Oui, me répond mon élève, en prenant quelques berlingots dans la caisse près de mon bureau.
– Mais pas à Rémy, il est allergique ! que je le relance, en insistant.
– Pas à Rémy ! confirme Zachary.

Chaque fois, je m’assure que Zachary comprenne bien ma demande. J’établis toujours un contact visuel avant de parler. Et je ne fais pas de longues phrases contenant 2 ou 3 consignes.
Désormais, tout se déroule pour le mieux.
Lors d’une rencontre avec les parents de Zachary, je leur explique les astuces qu’Ingrid m’a données. Ils ont commencé à les mettre en pratique pour les devoirs. J’ai d’ailleurs l’impression que Zachary est plus détendu. J’imagine que le fait de se faire reprocher constamment de ne pas écouter les consignes avait un impact sur son estime de soi. Ça fait plaisir à voir. C’est le genre de résultat qui me rappelle pourquoi j’ai voulu devenir enseignante.

Pour en savoir plus

 

Au fil des ans, l’Institut des troubles d’apprentissage a développé de nombreux outils pour assurer l’égalité des chances des personnes qui vivent avec un trouble d’apprentissage, leur permettre de développer pleinement leur potentiel et de contribuer positivement à la société. Voici quelques-unes des ressources sélectionnées pour vous, n’hésitez pas à les consulter.

 

Le texte« Description de la réadaptation en orthophonie »  de « Dysphasie Québec » peut vous aider à savoir à quoi vous attendre quand votre élève entame un suivi en orthophonie.

 

D’une durée de 2 heures 30, le webinaire « Le plan d’intervention : une démarche à démystifier et à s'approprier» vous permettra de comprendre la démarche du plan d’intervention (PI). Celui-ci permet de favoriser la concertation et la collaboration des différents acteurs qui soutiennent un élève ayant des difficultés dans son parcours scolaire. Comment placer l’élève au centre de la démarche? Quels sont les rôles et responsabilités de chacun des partenaires? Comment faire pour que la démarche soit réellement au service de l’élève ? Cet atelier interactif tentera de répondre à ces questions.

À retenir

Une approche multidisciplinaire et personnalisée est à privilégier pour améliorer les habiletés langagières des enfants. Cette approche doit prôner l’apprentissage par le plaisir et inclure la famille et les proches dans le processus de réadaptation.

 

C'est la somme des petites réussites qui finissent par donner des progrès significatifs.

Pour aller plus loin

À lire
  • Au-delà des mots : le trouble développemental du langage 
    (2e édition) – Livre publié aux Éditions du CHU Sainte-Justine (2019).
    Ce guide définit les caractéristiques du trouble avec nuance, s’attaque aux mythes qui y sont liés et permet de se préparer au diagnostic. Mettant de l’avant une approche multidisciplinaire, il relève tous les impacts sur le développement de l’enfant et permet de mieux intervenir dans le processus de réadaptation.
  • Le texte« Description de la réadaptation en orthophonie »  de « Dysphasie Québec » peut vous aider à savoir à quoi vous attendre quand votre élève entame un suivi en orthophonie.
À consulter
  • DLD & Me 
    Initiative ayant pour but de sensibiliser le grand public au TDL et d’offrir du soutien et des ressources aux parents et aux individus concernés. (En anglais)
  • Naître et grandir 
    Source d’information fiable et validée scientifiquement, Naître et grandir a pour mission de soutenir quotidiennement les parents du Québec dans leur rôle auprès de leur enfant, dès la conception jusqu’à 8 ans.
DOSSIER RÉDIGÉ PAR AGATHE TUPULA KABOLA
M.P.O., O(c), orthophoniste
Merci à notre précieux partenaire